L’autorité de l’écrit au Moyen Âge (Orient-Occident), “XXXIXe Congrès de la SHMESP (Société des Historiens Médiévistes de l’Enseignement Supérieur Public), Le Caire, 30 avril – 5 mai 2008″, Paris 2009 (Publications de la Sorbonne, Collection Histoire ancienne et médiévale, 102), 408 pages, € 30,00.
Sommaire
Régine LE JAN, Avant-propos (pp. 7-9).
Mise en écriture et production du document
François BOUGARD, Mise en écriture et production documentaire en Occident (pp. 13-20); Gabriel MARTINEZ-GROS, Mise en écriture et production documentaire en Orient (pp. 21-24); Nicolas DROCOURT, La place de l’écrit dans les contacts diplomatiques du haut Moyen Âge. Le cas des relations entre Byzance et ses voisins (de la fin du VIIe siècle à 1204) (pp. 25-43); Mohamed OUERFELLI, Les traités de paix et de commerce entre Pise et l’Égypte au Moyen Âge (pp. 45-57); Dominique VALÉRIAN, Le recours à l’écrit dans les pratiques marchandes en contexte interculturel : les contrats de commerce entre chrétiens et musulmans en Méditerranée (pp. 59-72); Henri BRESC et Annliese NEF, Les actes en arabe dans la Sicile d’époque normande (pp. 73-87); Didier LETT, La langue du témoin sous la plume du notaire : témoignages oraux et rédaction de procès de canonisation au début du XIVe siècle (pp. 79-105); Mohammed Mahmoud AHMAD EL-NASHAR, La lettre du sultan Jakmak à la municipalité de Barcelone (Shawwāl 842/mars 1439) (pp. 107-114).
Usages et gestion de l’écrit
Laurent MORELLE, Usages et gestion de l’écrit en Occident (pp. 117-126); Christophe PICARD, De l’usage de l’écrit documentaire en Islam (pp. 127-141); Josiane BARBIER, Gaëlle CALVET, Claire GARAULT et Caroline CHEVALIER-ROYET, Construction et autorité du passé à l’époque carolingienne (pp. 143-157); Béatrice CASEAU, Un aspect de la diplomatique byzantine : les copies de documents (pp. 159-173); Chantal SENSÉBY, Des hommes, des écrits et des conflits aux XIe et XIIe siècles dans l’espace ligérien (pp. 175-187); Christophe PICARD, Emmanuel HUERTAS, Isabelle ORTEGA, Hicham EL AALLAOUI et Thomas TANASE, Recours à l’écrit et validation du document entre Orient et Occident (pp. 189-210); Stéphane PÉQUIGNOT, Les écrits du « temps de la désobéissance » (Roussillon, 1324-1326) (pp. 211-224); Federica MASÈ, Recours à l’écrit et exploitation de la propriété urbaine : le cas des Vénitiens entre métropole et Méditerranée orientale (XIe-xve siècle) (pp. 225-236).
Constitution des corpus
Sylvie DENOIX et Bruno GALLAND, La constitution des « corpus » : rapport introductif (pp. 239-261); Mathieu TILLIER, Le statut et la conservation des archives judiciaires dans l’Orient abbasside (IIe/VIIIe-IVe/Xe siècle) : un réexamen (pp. 263-276); Zobida ATTA, Les documents de la famille Ben Okal, conservés à la Geniza : des archives commerciales ? (pp. 277-284); Julien LOISEAU, Le silence des archives. Conservation documentaire et historiographie de l’État dans le sultanat mamelouk (XIIIe-XVIe siècle) (pp. 285-298); Olivier CANTEAUT, Enregistrer, pour quoi faire ? Éclairages croisés sur les pratiques d’enregistrement de la monarchie française et de la papauté d’Avignon (1316-1334) (pp. 299-316); Bruno GALLAND, Delphine LANNAUD, Alexandra GALLO, Julien BRIAND et Léonard DAUPHANT, Constitutions d’archives (pp. 317-340); Armand JAMME, Formes et enjeux d’une mémoire de l’autorité : l’État pontifical et sa construction scripturaire aux XIIIe et XIVe siècles (pp. 341-360); Christiane KLAPISCH-ZUBER, Les archives de famille italiennes : le cas florentin, XIVe-XVe siècles (pp. 361-376).
Conclusions
Benoît-Michel TOCK, Recours à l’écrit, autorité du document, constitution d’archives en Occident (pp. 379-384); Anne-Marie EDDÉ , Documents et archives d’Orient : conclusions provisoires et tendances de la recherche actuelle (pp. 385-400).